NOUVEAU
Il fait toujours beau aux Jardins Lumières
En cas de pluie, le spectacle est présenté sur la terrasse à l'abri.
Belle et Bum - Jérôme Minière - Dans ton oreille
JÉRÔME MINIÈRE - Jardin sauvage
JÉRÔME MINIÈRE - L'amour ça s'apprend pas par coeur
La chanson à chanter 2016: Le membre SOCAN Jérôme Minière a composé une chanson inédite intitulée Le soleil la nuit, qui sera interprétée par tous les candidats de la catégorie interprète du concours Ma Première Place des Arts, édition 2016. À la toute fin du concours, Jérôme choisira lui-même sa version coup de cœur parmi les 18 propositions qui lui auront été soumises et le/la lauréat(e) se verra remettre un prix de 1 500 $ offert par Hydro-Québec.
BIO
Jérôme Minière passe son enfance et son adolescence à Orléans, où il apprend le piano et le dessin. À partir de 13 ans, il participe à plusieurs groupes de musique avec des amis : “the teadious b.” qui s’illustra parce qu’il était le plus jeune groupe de la ville et non pas pour la qualité de sa musique, ni de ses paroles (le plus souvent chantées en “yaourt”, cette magnifique sous forme de l’anglais chantée par des français), puis “The Spikes” qui flirtait avec la musique noise pop.
Après une première année en lettres supérieures, Jérôme Minière quitte sa ville natale, pour faire des études en cinéma à l’INSAS (Institut National Supérieur des Arts du Spectacle) à Bruxelles, il y écrit trois scénarios de long-métrage, dirige trois courts métrages et remporte un prix au Festival de Cinéma de Namur (Belgique).
Parallèlement à ses études en cinéma, Jérôme Minière commence à écrire et composer de la musique seul. Il s’enregistre de manière rudimentaire sur un 4 pistes à cassettes et prend le pseudonyme de Léo le Singe. Ses démos commencent à circuler de manière non-commerciale. Les Inrockuptibles le chroniquent de manière élogieuse. Dominique A., que Jérôme a rencontré à Bruxelles, l’encourage à envoyer ses chansons au label Lithium (Dominique A., Diabologum, Mendelsohn, Bertrand Betsch, Perio …) .En 1995, son diplôme obtenu, il quitte la Belgique pour Montréal.
En 1996, ses démarches se matérialisent avec Lithium: un premier album sort, Monde pour n’importe qui, distribué par Labels/Virgin. Le disque, qui marie musique électronique, pop et textes chantés/parlés en français est remarqué par la critique. La chanson “Un avis de défaite” obtient un succès d’estime. Dans la foulée, Jérôme Minière offre plusieurs spectacles en France ainsi qu’au Québec, et se produit notamment aux Transmusicales de Rennes.
En 1998, toujours avec Lithium, il sort “La nuit éclaire le jour qui suit”. L’album double, produit par Gilles Martin, affirme sa poésie particulière, proche du rap et du spoken word, sur des musiques entièrement composées avec un sampler. Le premier cd est chanté, le deuxième entièrement instrumental (on y ressent l’influence de la french touch, mais surtout de la musique électronique minimale allemande). Le disque récolte de nombreux articles élogieux de la presse musicale française et québécoise. La chanson “La peau lisse” tourne sur les radios et à la télévision (clip réalisé par Cécile Babiole). Jérôme Minière fait une tournée au Québec, en France, en Belgique, en Allemagne (qui passe par le printemps de Bourges et les nuits Botaniques de Bruxelles et les Francolies de Montréal).
À Montréal, Jérôme Minière tisse des liens avec le réseau des musiques électroniques. Il se crée un alter-égo du nom d’Henri Kopter, et collabore avec le Collectif ORAL sur différents projets. Il conçoit l’espace sonore de Darboral, une installation chorégraphie de Massimo Guerrera présentée au Musée d’Art Contemporain de Montréal. Il participe également à l’événement MUTEK.
En 2001, il rejoint le label La Tribu et propose un premier album de musique électronique ambiante intitulé Jérôme Minière présente Herri Kopter (Félix Album Électronique 2002). Un docu-fiction comme une trame sonore de film, reflétant l’univers symphonique d’un compositeur bricoleur, ludique, sensuel et inspiré.
Un an plus tard, publication de Petit Cosmonaute (La Tribu), 14 chansons à travers lesquelles Minière laisse parler sa culture pop. Des textes impressionnistes sur des musiques mixant swing acoustique et bricolages électroniques. Jérôme Minière remporte le Félix Auteur-Compositeur de l’Année au Gala de l’ADISQ 2003, un prix prestigieux pour un si jeune artiste. Petit Cosmonaute est mis en marché sur certains territoires européens (France, Belgique, Suisse), puis bénéficie d’une sortie en Allemagne en 2004.
Jérôme Minière est invité à participer à un spectacle hommage à Jeanne Moreau (en sa présence) aux Nuits Botaniques en septembre 2003 et poursuit sa tournée au Québec. Il travaille également à la création d’un spectacle de contes avec le québécois Michel Faubert qui sera présenté à plus de 30 reprises au Québec et en France.
En avril 2004, il lance l’album Jérôme Minière chez Herri Kopter, un projet poético-politique qui critique la société de consommation et rejoint un public québécois dorénavant plus vaste. Des invités ajoutent leur voix sur certaines chansons de cet album concept, dont son amie Lhasa de Sela, qui fait une interprétation mémorable d’ Un magasin qui n’existe pas. L’album se classe parmi les plus importantes sorties de l’année au Québec. Jérôme Minière et ses musiciens tournent en Allemagne pour 15 dates en octobre 2004 et donnent également plusieurs concerts au Québec pendant l’automne 2004.
Automne 2005 : il sort Jérôme Minière au Grand Théâtre, album double réunissant un CD enregistré devant public et un DVD. Fruit d’une résidence tenue pendant une semaine au Grand Théâtre de Québec pendant le Festival d’Été 2005 (en nomination à l’ADISQ 2006 dans la catégorie DVD de l’année).
En 2006, Jérôme Minière réalise l’album de Michel Faubert intitulé La fin du monde. Le projet se mérite de très bonnes critiques. La qualité de son travail est soulignée par deux nominations au gala de l’industrie du disque (ADISQ 2007) à titre d’arrangeur et réalisateur de l’année pour cet opus. Lors du Gala de l’ADISQ, il repart avec le Félix du réalisateur de l’année.
En 2007,sortie du nouvel opus, intitulé Cœurs. Jérôme Minière laisse de côté son alter-égo Herri Kopter et offre un album intime et universel à la fois, qui s’avère un véritable coup de cœur tant pour les critiques que pour le public. Cœurs est aussi distribué en Allemagne sur étiquette Le Pop.
En 2008, il est invité au Festival Voix d’Amérique (Montréal) pour un projet de spoken word et entreprend une résidence avec Temps d’images à L’usine C (Montréal), séjour de recherche et création qui donnera naissance au spectacle chanson/vidéo Autoplayback présenté en 2008, notamment au Musée d’art contemporain de Montréal, au Musée National des Beaux-Arts du Québec, à La Ferme du Buisson (Noiziel en France). Le spectacle en trio Cœurs légers voit le jour au printemps 2009 et se promène sur les routes du Québec. Jérôme tourne aussi avec Cœurs légers en Allemagne en juin 2009.
Été 2009, Jérôme compose avec Nicolas Bernier la musique d’Une fête pour Boris, une texte de Thomas Bernhard mis en scène par Denis Marleau et présentée au FTA (Montréal) de même qu’au Festival d’Avignon (France).
En 2010, après avoir composé la musique d’un livre-disque pour enfants de la conteuse Renée Robitaille ( édité chez Planète Rebelle), Jérôme Minière propose Le vrai le faux, un nouvel album qui reçoit un accueil chaleureux de la part des médias et de la critique. Le projet est accompagné d’une série de capsules animées qui relate la fabrication du vrai et du faux, une réflexion humoristique et poétique autour de la création du disque et des nouveaux enjeux imposés par ce que l’on nomme désormais la crise du disque.
Parallèlement à ce travail personnel, Jérôme réalise le premier album de Ngâbo, jeune auteur-compositeur montréalais.
En décembre 2010, Jérôme monte sur scène avec le spectacle Le vrai le faux et entame une tournée du Québec. Le travail de l’auteur-compositeur sur cet album chansons lui vaudra quatre nominations à L’ADISQ 2011, le Prix Rapsat-Lelièvre Belgique/Québec 2011 et une nomination au Juno Award (2012, gala de l’industrie canadienne du disque).
Été 2011 et 2012: Le vrai le faux tourne en Belgique et en France avec des passages aux Francofolies de Spa, à la Fête de la musique, au Festival Pause Guitare, aux Tombées de la nuit. Automne 2012: Le vrai le faux parait en France et deux chansons sont accueillies en radio: Rien à vous dire et Avril.
Entretemps au Québec, Jérôme Minière participe à la Biennale d’art contemporain de Québec (2012) avec un projet en trio (MP Normand / JF Dugas) exposé à la Bande vidéo, et conçoit L’Épicerie musicale, un projet installatif présenté aux Escales Improbables 2012, où un comptoir de fruits et légumes du terroir rencontre de la musique d’artisans locaux, toutes tendances confondues. Amusante, engagée, tout à fait d’actualité, la proposition sera reprise à l’automne 2013.
En hiver 2013, Jérôme Minière monte pour la première fois sur scène au théâtre, assumant la conception sonore et un rôle dans la pièce Le dernier feu montée par Denis Marleau (Théâtre Ubu). L’oeuvre tient l’affiche plusieurs semaines à L’Espace Go et la performance de Minière est saluée par la critique.
Au printemps 2013, il sort Jérôme Minière danse avec Herri Kopter, album ludico-électronico-concept sur le rapport des humains aux machines. La plupart des titres sont instrumentaux, mais des invités (Frannie Holder du groupe Random Recipe, Dawn Cumberbatch et Ariane Bisson McLernon d’Alice and thé Intellects) chantent sur le disque. La chanson “Quelque chose de rectangulaire”, interprétée par Jérôme Minière lui-même pointe de manière lucide et poétique notre rapport aux téléphones et tablettes intelligentes. L’album remporte cette année là, le Félix du meilleur album électronique.
En parallèle, Jérôme Minière réalise le premier album de Grenadine, une jeune auteure-compositeure montréalaise (sorti en février 2014).
En 2014, Jérôme Minière publie son premier roman, “L’enfance de l’art”, chez Quai n05/XYZ, qui obtient un très bel accueil.
Un nouvel album de musique, Une île, a été lancé en mars 2015.
HONNEURS
2002 : Félix du meilleur album électronique pour Jérôme Minière présente Herri Kopter, de l’ADISQ
2003 : Félix de l’ auteur-compositeur de l’année
2006 : Nomination dans la catégorie Meilleur DVD
2007 : Félix de la meilleure réalisation d’album pour La fin du monde de Michel Faubert
2013 : Félix du meilleur album électronique pour Jérôme Minière danse avec Herri Kopter