S'inpirer de la forêt boréale et ses aurores pour composer

 

Après s’être fait connaître en tant qu’accompagnateur de films muets, le pianiste québécois Roman Zavada est de retour avec un projet musical inédit : Résonances boréales. L’objectif : poursuivre le dialogue entre le piano et les images, mais en remplaçant le cinéma muet par les le mouvement des aurores boréales.

 

Née en tournée, lors d’une balade en voiture jusqu’aux Îles-de-la-Madeleine pendant laquelle il observait les nuages dans le ciel, l’idée inusitée de Zavada est devenue réalité en septembre 2013. En effet, le pianiste s’est rendu aux abords de Prelude Lake, aux Territoires-du-Nord-Ouest, pour découvrir ces aurores boréales qu’il n’avait jamais vues, mettre à l’épreuve sa créativité et relever un défi que personne ne s’était lancé auparavant.

 

Muni d’un piano droit ancré sur le roc du Bouclier canadien, aux limites de la taïga, Zavada s’est mis à improviser en s’inspirant de l’un des phénomènes les plus grandioses et majestueux de notre planète. En compagnie du photographe Sylvain Humbert, il y a passé deux semaines entières. Deux semaines à jouer du piano et à enregistrer ce qui allait devenir de nouvelles compositions d’une couleur très spéciale.

 

En septembre 2015, soit exactement deux ans plus tard, Zavada est retourné sur les lieux de sa création, cette fois avec une équipe de trois personnes. En compagnie de Dominic St-Amant (SAT) et  Bruno Colpron il a renoué avec le contexte extraordinaire qui l’avait inspiré, pour créer le tout premier film immersif à capter des aurores boréales en 360 degrés et en temps réel.